La sexualité fait partie intégrante de la personnalité de tout être humain, et la santé sexuelle est un état de bien-être émotionnel, mental, physique et social lié à la sexualité. Une sphère sexuelle réussie n’est pas seulement l’absence de maladie ou de dysfonctionnement, mais aussi une approche holistique des besoins humains. La santé sexuelle consiste à pouvoir profiter de relations sexuelles et avoir de nouvelles expériences sexuelles sûres sans violer les droits sexuels de l’autre personne. Ils sont exempts de coercition, de violence et de discrimination.
Dysfonctionnement sexuel chez les femmes
Les données de la littérature révèlent qu’un pourcentage important de la population souffre de divers types de dysfonction sexuelle. Cependant, les dysfonctions sexuelles chez les hommes sont beaucoup plus souvent évoquées, oubliant les besoins et les problèmes des femmes dans ce domaine.
L’étiologie des troubles sexuels peut être inorganique, c’est-à-dire psychogène ou organique, résultant d’une maladie somatique. Souvent, cependant, la cause est multifactorielle ou inconnue. Avant d’aborder les problèmes sexuels individuels chez la femme, familiarisons-nous avec la définition générale de la dysfonction sexuelle afin de pouvoir diagnostiquer les troubles individuels liés à la sphère sexuelle.
Dysfonctionnements sexuels
La dysfonction sexuelle est diagnostiquée lorsqu’elle dure depuis au moins 6 mois, et ses symptômes provoquent chez une personne donnée l’incapacité de participer à une relation sexuelle selon ses désirs et ses besoins, provoquant des souffrances. Elle n’est pas causée par une condition mentale, comportementale ou médicale.
La dysfonction sexuelle chez les femmes peut être divisée en : Troubles du désir
Parmi eux on distingue :
- Manque / Perte de désir
Le manque ou la perte de libido se manifeste par le manque d’intérêt pour les sujets à contenu sexuel, les pensées et les fantasmes de nature érotique sont considérablement réduits et le besoin sexuel ne se produit pas ou est considérablement limité. Il y a un manque d’intérêt pour l’initiation du contact, l’activité sexuelle avec un partenaire et la masturbation. Une femme évalue son niveau d’activité sexuelle comme étant plus bas que dans le passé ou prévu. Il est important de noter que l’absence de besoin sexuel n’empêche pas d’obtenir une excitation sexuelle ou de satisfaction. . Cependant, s’engager dans ou même initier une relation sexuelle est moins probable.
- Aucune expérience joyeuse
On reconnaît le manque d’expérience joyeuse lorsque lors d’un contact sexuel, lors d’une excitation sexuelle chez une femme, malgré la réponse génitale correcte (lubrification vaginale, hypertrophie du clitoris) ou l’expérience d’un orgasme, il ne s’accompagne pas d’une expérience agréable, satisfaisante ou satisfaisante excitation. Cette situation n’est pas causée par l’anxiété ou la peur du contact sexuel.
- Aversion sexuelle
Nous rencontrons une aversion sexuelle lorsque la pensée de tout contact sexuel avec un partenaire provoque chez une femme une peur et un ressentiment si intense qu’elle l’évite ou – lorsque cela se produit – elle provoque l’apparition d’émotions négatives fortes qui rendent impossible l’expérience du plaisir Le dysfonctionnement sexuel n’est pas causé par la peur de l’inefficacité sexuelle. Il ne peut s’agir que de comportements sexuels spécifiques et spécifiques, de fantasmes sexuels. Dans sa forme extrême, l’aversion sexuelle peut être généralisée et se référer à toutes ses manifestations Quelles sont les options thérapeutiques dans les troubles du désir sexuel ?
La cause sous-jacente du dysfonctionnement diagnostiqué doit toujours être prise en compte. Ensuite, selon la cause, on peut mettre en place des procédures psychothérapeutiques et/ou pharmacologiques ou de relaxation appropriées.
Pas de réponse génitale
Nous reconnaissons l’absence de réponse génitale dans une situation où une femme a des difficultés à obtenir une lubrification vaginale et un gonflement des lèvres lors de la stimulation sexuelle pour permettre l’insertion libre du pénis. La réaction peut être généralisée lorsque le problème survient lors de toute activité sexuelle et contact avec un homme, ainsi que situationnelle concernant uniquement des éléments spécifiques du jeu amoureux. Que pouvons-nous faire?
Après vérification de la cause, on peut utiliser un traitement local et/ou systémique en thérapie, souvent en association avec une psychothérapie individuelle et/ou partenaire.
Syndrome d’excitation sexuelle persistante
Le syndrome d’excitation sexuelle persistante est diagnostiqué lorsqu’une femme éprouve une excitation sexuelle indésirable pendant plusieurs heures, voire plusieurs jours, accompagnée d’une réaction génitale sous forme de picotements, gonflement de la zone intime, palpitations sans désir sexuel subjectif ni aucune pensée ou fantasme érotique. Il n’est pas possible de réduire et de relâcher la tension sexuelle par une stimulation sexuelle qui se termine par un orgasme.
Et dans cette situation ? Une fois le diagnostic obtenu et les comorbidités et la base organique exclues, un traitement pharmacologique est tout d’abord mis en œuvre.
Comment traiter le dysfonctionnement sexuel ?
Il existe plusieurs options thérapeutiques, incl. psychothérapie individuelle, psychothérapie de partenaire, entraînement autogène, physiothérapie ou pharmacothérapie. Les troubles psychogènes, les dysfonctionnements sexuels sont reconnus par un entretien soigneusement recueilli, des tests de laboratoire et d’éventuelles consultations spécialisées, ainsi que par l’exclusion d’une base organique. Nous prenons en compte les facteurs relationnels (partenaire), culturels, sociaux et environnementaux sous-jacents à la survenue de troubles, en particulier l’impact des relations familiales sur le développement psychosexuel au début de la vie d’un enfant – enfance, âge scolaire, adolescence, avec un accent particulier sur le moment de l’initiation sexuelle, le comportement et les relations, et les préférences sexuelles, les abus sexuels.