ADIRS – Dysfonction Erectile

0
couple-11b-2406025

Les troubles de l’érection ou dysfonction érectile sont définis par l’incapacité d’avoir ou de maintenir une érection suffisante pour avoir des rapports sexuels satisfaisants. Autrefois appelée « impuissance », ce terme n’est plus utilisé en raison de sa connotation négative.

Les troubles de l’érection touchent 2 à 3 millions d’hommes en France. Bien que pouvant intervenir à tout âge, ils sont plus fréquents après 40 ans.

Symptômes

Les dysfonctions érectiles se traduisent par une impossibilité d’atteindre ou de maintenir une érection, d’où un manque de rigidité du pénis qui ne permet pas une pénétration adéquate. L’incapacité revêt ainsi différents degrés, de l’insuffisance érectile mineure à la perte complète de l’érection. Pour parler de troubles de l’érection, cette incapacité doit se répéter et durer depuis au moins 3 mois.

Prévention

L’éducation sexuelle et les apprentissages faits durant la vie sexuelle aident à prévenir certaines dysfonctions érectiles. En effet, il est faux de penser que la sexualité se développe de façon optimale spontanément sans entraînement et donc sans apprentissage.

Une sexualité riche et satisfaisante, qui fait donc suite à de bons apprentissages, aide à garder une bonne érection et à s’adapter plus facilement si un facteur de dysfonction érectile apparaît.

Par ailleurs, la prévention des facteurs de risque cités précédemment peut contribuer à la prévention des troubles érectiles : maintien d’une bonne santé vasculaire par l’adoption d’habitudes alimentaires saines, la pratique d’une activité physique régulière, la perte de poids, l’arrêt du tabac, la limitation de la consommation d’alcool… ; apprendre à gérer son stress et communiquer avec son/sa partenaire… Dans tous les cas, ne pas hésiter à consulter un médecin qui saura vous conseiller.

Ai-je une dysfonction érectile ?

Les dysfonctions érectiles se traduisent par une impossibilité d’obtenir ou de maintenir une érection suffisante, d’où un manque de raideur du pénis, pour permettre une pénétration adéquate, et donc un rapport sexuel satisfaisant.

Pour parler de troubles de l’érection, le problème doit se répéter et durer depuis au moins 3 mois. On ne parle donc pas de dysfonction érectile dans le cas d’un homme qui a connu ce problème momentanément.

En fait, la plupart des hommes présentent un jour ou l’autre ce type de problème mais pour beaucoup, la dysfonction érectile est fréquente. Jusqu’à 50% des hommes de 40 ans ou plus en souffrent, et les deux tiers d’entre eux ont des difficultés d’érection lorsqu’ils tentent d’avoir une relation sexuelle ou, au moins, une fois sur deux.

Le mécanisme de l’érection ne dépend pas de la volonté. Pour avoir une érection, un homme doit avoir été soumis à des stimulations sexuelles (caresses aux organes génitaux, fantasmes, etc.). L’érection dépend aussi du bon fonctionnement du système nerveux (qui véhicule les signaux de l’excitation), du système circulatoire (qui transporte le sang vers le pénis), ainsi que du pénis lui-même qui doit être intact. Il est donc facile de comprendre qu’un homme doit être en bonne santé pour avoir des érections. L’érection dépend aussi des aptitudes que chacun a développées dans l’utilisation de son corps et de son esprit pour parvenir à une bonne excitation sexuelle.

Un homme ayant des troubles de l’érection peut très bien ressentir du désir, avoir un orgasme et éjaculer, soit par la masturbation, soit par contact de ses organes génitaux avec ceux de son/sa partenaire. Les hommes qui présentent une dysfonction érectile ne sont donc pas pour autant infertiles ni incapables d’atteindre l’orgasme ou d’éjaculer.

Ne pas confondre

  • dysfonction érectile et stérilité : la dysfonction érectile se limite à la difficulté ou l’impossibilité d’avoir une érection alors que la stérilité correspond à la difficulté ou l’impossibilité de concevoir un enfant.
  • dysfonction érectile et éjaculation prématurée (ou précoce), même si les deux problèmes peuvent co-exister. L’éjaculation précoce qualifie la survenue fréquente d’une éjaculation avant que l’homme ne la souhaite : avant, pendant ou très vite après la pénétration,.
  • dysfonction érectile et modifications sexuelles liées à l’âge : avec l’âge, il faut plus de temps pour être excité sexuellement, le nombre d’érections spontanées diminue, les préliminaires doivent être plus longs et les stimulations directes du pénis doivent être plus nombreuses pour obtenir des érections qui sont souvent moins rigides qu’auparavant. Ces changements ne sont pas rares après l’âge de 50 ou 60 ans.

Comment est diagnostiquée la dysfonction érectile ?

Votre médecin cherche dans un premier temps à vérifier si vous présentez réellement une dysfonction érectile. Puis, si c’est le cas, il tente d’identifier la cause des symptômes par le ou les examens suivants :

  • Interrogatoire clinique, qui peut permettre de déterminer les différents facteurs en causes ;
  • Examen clinique (examen physique)
  • Examens para cliniques : analyse de sang principalement.

ATTENTION : aucun examen paraclinique ne permet de déterminer avec certitude la cause d’une dysfonction érectile. Il est donc inutile de les multiplier.
Les causes probables d’une dysfonction érectile sont établies sur un faisceau d’arguments et le plus souvent grâce à l’interrogatoire.

Symptomes – Causes – Traitements

couple-37b-5628908

Créé le 8/11/2007